Interview du président et du directeur artistique du SURPR!ZE, la société d’événementiel dont sont issus les projets CONCRETE et WEATHER FESTIVAL.
Programmation artistique de rêve, quatre scènes principales, près de 60.000 personnes attendues, occupation inédite du Bois de Vincennes, mise en place d’un OFF… Alors que la précédente édition reste encore dans les mémoires, le WEATHER FESTIVAL revient pour placer Paris en capitale mondiale des musiques électroniques du 4 au 7 juin prochains. Afin de comprendre comment ce festival a pu atteindre une telle dimension en moins de trois ans d’existence, on est parti à la rencontre de deux des têtes pensantes fondatrices de SURPRIZE, la société d’évènementiel à l’origine de ce projet dantesque qui a également créé CONCRETE, référence du clubbing parisien initialement connue pour ses formats d’after en journée sur les berges de Seine. Si beaucoup estiment qu’ils transforment tout ce qu’ils touchent en or quand d’autres leur reprochent un capitalisme requin aux dépends d’un certain esprit originel de la culture techno, Aurélien Dubois et Brice Coudert – respectivement président et directeur artistique de SURPRIZE – assument sans complexe leur logique entrepreneuriale d’un divertissement professionnalisé et légal, qui chaque jour voit constamment plus grand.
Est-ce qu’il y a deux ans, vous aviez déjà en tête de devenir le festival des musiques électroniques qu’il manquait au Grand Paris ?
Brice Coudert : Je pense qu’on en avait envie. On ne savait pas si on allait y arriver, ou du moins que cela aille aussi vite que ça. À partir du moment où tu te lances dans un festival, tu vois les choses en gros. De la même manière que quand on a monté CONCRETE, où on avait l’ambition de devenir un club référence au niveau européen, le WEATHER FESTIVAL c’était un peu pareil : on voulait vraiment se positionner pour être parmi les meilleurs d’Europe, voire du monde.
Aurélien Dubois : Dans notre vision qu’on a de la fête, de la musique en général, et des valeurs qu’on défend au niveau de la direction artistique et de la genèse du projet qui est CONCRETE, oui c’était clairement notre ambition.
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