Parcoursup, tout un problème
Laavanya est actuellement étudiante en licence de biologie à l’université de Paris Descartes. Ayant un parcours scientifique elle trouve ce choix logique par rapport au métier atypique qu’elle souhaite faire depuis sa jeune enfance. Elle nous explique que malgré les apparences, elle s’adapte surtout à la réponse des différents vœux qu’elle a reçu. Habitante du Bourget, elle a comme une grande partie des bacheliers subit les conséquences discriminatoires de Parcoursup. Cette plateforme a pour objectif de s’occuper de la gestion des candidatures venant principalement des lycéens en classe de terminale. Les lycéens comme Laavanya ont l’an dernier été les premiers à choisir les établissements et les formations souhaitées pour leur poursuite d’étude.
Un rythme invivable
Laavanya nous explique qu’en tant qu’adolescente, c’est vraiment stressant d’à la fois obtenir son bac avec mention mais également à côté de toutes ses révisions devoir faire les bons choix et constituer une bonne candidature pour chaque vœux. Elle nous raconte le stress et la fatigue de ce rythme scolaire « pendant la fin de l’année, c’est super compliqué de tout gérer ». Elle nous explique l’aspect démoralisant et d’aliénation de devoir passer énormément de temps sur ses différentes candidatures, sachant qu’il y à pour ces vœux, des voeux « de secours » qu’elle ne veut pas du tout prendre « c’est juste au cas où, histoire d’avoir quelque chose ».
Une détermination sans égal
Son métier, c’est l’objectif qu’elle veut atteindre. C’est avec détermination qu’elle nous évoque ses envies d’exercer le plus vite possible ce métier qui lui plait. Un grand sourire rayonnant et un rire joyeux, c’est l’état que Laavanya à quand elle nous avoue que sa famille à été plus que surprise en apprenant le métier qu’elle voulait faire. Cela ne l’a pas empêché de l’encourager dans son objectif « oui je veux devenir policière scientifique comme dans les film ». Même si elle n’a pas été accepté en PACES, filière sous tension, c’est avec ses premiers pas en licence de biologie que Laavanya commence tant bien que mal son parcours universitaire pour réaliser un rêve d’enfant.
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Couverture : Clément Lecocq
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