Vêtu d’un costume bleu et d’une cravate noire, Yannick Hoppe porte l’uniforme du politique lambda. Pour autant, le jeune maire détonne par la proximité qu’il entretient avec ses administrés. Originaire de Dijon, Yannick Hoppe sort des bancs de la fac à 28 ans, un Master d’histoire en poche. Il crée alors son entreprise d’écrivain public sans pour autant imaginer mettre le nez en politique.
Son destin bascule en 2011 quand il est contacté par l’un de ses amis pour devenir collaborateur d’un élu du conseil départementale au Sénat. Audacieux, en quête d’expériences nouvelles, Yannick Hoppe accepte et quitte sa ville natale. En 2014, il est élu au conseil municipal du Bourget et devient adjoint aux affaires scolaires. Un poste qui consiste à « répondre aux inquiétudes des parents et de suivre le travail des associations », résume-t-il.
Son poste de maire, il le doit en partie à la loi de 2017 sur le non cumul des mandats, qui interdit aux personnalités politiques d’assurer plusieurs fonctions d’élu à la fois. L’ancien maire centriste Vincent Canelas-Capo décide de laisser le Bourget pour un siège de sénateur. Yannick Hoppe lui succède alors à la mairie.
En fonction depuis plus d’un an, Yannick Hoppe, se dit connecté à son « village ». Il ne possède ni voiture ni chauffeur privé et prend donc les transports en commun pour se déplacer. Conscient des problèmes sociaux qui existent en Seine-Saint-Denis, le représentant des Bourgetains se veut garant de leur bien-être. Lorsqu’il fallait suspendre le fonctionnement du RER B un week-end sur deux suite aux grands travaux sur la ligne, le maire du Bourget s’est opposé à la fermeture en journée. Il s’est ensuite battu pour l’instauration d’une alternative pour les bourgetains.
Bavard mais toujours à l’écoute dans l’échange, ce maire élu un peu « par hasard » l’assure : il fait du mieux qu’il peut pour améliorer la vie des Bourgetains. Tentera t-il de se présenter aux prochaines élections municipales qui auront lieu dans quelques mois ? « On verra ce qu’il se passera d’ici là ».
Un portrait écrit par Sana dans le cadre du projet Le Bruit de Ma Ville
Couverture : Clément Lecocq
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