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Montfermeil, une ville active

Montfermeil est une ville en Seine-Saint-Denis. Entre concerts, marques de vêtements, châteaux et autres, des collégiens de Jean Jaurès exposent la richesse de la ville.

Faire la fête à Montfermeil

Nous avons choisi de parler des fêtes de Montfermeil car les habitants et nous mêmes sommes ravis de festoyer, respirer le bonheur dans l’air, s’amuser…

Pour cela nous sommes allés à la rencontre du maire de cette commune, Xavier Lemoine. Nous l’avons questionné sur ces fêtes et ses futurs projets. Il nous confia qu’il aimait et était ravi d’avoir une ville aussi festive et affirma qu’il n’y aurait pas de nouvelles fêtes ou de futurs projets à Montfermeil car d’après lui « Les Montfermeillois sont les acteurs culturels de la ville ». Effectivement, tous les deux mois environ il y a une fête. Par exemple, le Défilé Culture et Création du 8 février dernier, où chaque année plusieurs personnes de différentes cultures viennent défiler devant des milliers de spectateurs. On pourrait citer également le Marché de Noël de décembre, ou encore le Son et Lumière de juillet, où l’on projette des films et spectacles en plein air.

La couverture du journal municipal

On lui demanda également quels étaient les points positifs et négatifs de ces festivités, il nous expliqua qu’une fête avec des points négatifs n’était plus une fête. D’après lui, les fêtes sont importantes car Montfermeil est une famille de familles et quand celle-ci ne se regroupe pas pour s’amuser, c’est « invivable ». Néanmoins, nous ne sommes que très peu informés de ces évènements.

Faire la fête à Montfermeil est important pour tous. Parce que faire une pause dans sa vie pour se réunir et s’amuser ensemble est l’une des meilleures choses.

Ilyes Berhil, Chimène Arab, Sergio Alves Pereira

Montfermeil, une ville vivante

Nous avons choisi le concert des 4keus qui a eu lieu à Montfermeil l’année dernière à l’Arboretum.

Le concert était organisé en septembre pour qu’il fasse beau et chaud. 4keus est un groupe de rappeurs. Ils se sont formés en 2015. Ils se sont fait connaître grâce à une musique qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux, « O Kartier c’est la hess ».

En effet, nous voulons montrer que Montfermeil a des activités intéressantes, qu’il y a de l’ambiance et que c’est une ville vivante.

Pour cela, nous sommes allés à la rencontre d’une personne qui a assisté au concert : c’est une fille de 13ans. Elle s’appelle Shania, elle habite à Montfermeil.

Ensuite, nous lui avons posé quelques questions et nous l’avons accueillie à la maison.

Nous l’avons d’abord interrogé sur le concert, si elle avait aimé le spectacle et si elle s’était bien amusée. Elle expliqua que les entrées étaient gratuites donc ça a attiré beaucoup de personne. « C’était difficile de trouver de la place » a dit Shania. « C’était incroyable et super bien ! » s’exclama Shania. D’ailleurs, ce concert était en septembre à 15h30. C’était tôt, donc même les jeunes peuvent assister au spectacle. Shania a ajouté qu’elle appréciait les 4keus.

Nous aimerons avoir des salles à Montfermeil pour pouvoir organiser plus de pièces de théâtre, des fêtes, des concerts, … car le concert des 4keus nous a marqué et ça nous rappelle de bon souvenirs.

Concert de 4keus à Montfermeil, septembre 2018

Anwar Touzani, Mathilde Pilon, Mohamed El Mahjoub

Et pourquoi pas « C’est rien c’est la rue »

Nous avons choisi de parler de la marque de vêtements « C’est rien c’est la rue » car nous trouvons que cette marque représente bien Montfermeil et nous aimons bien la mode et les vêtements de cette marque.

Nous sommes allés à la rencontre de Zoumana, le créateur de « C’est rien c’est la rue » afin qu’il réponde à quelques questions. Zoumana a été dans le même collège que nous de 2003 à 2008, c’est d’ailleurs pour ça qu’il organise des évènements sur Montfermeil comme un barbecue et qu’il a participé à l’organisation du concert de 4keus. Il essaye en effet de faire bouger un peu plus la ville pour les jeunes de cette dernière.

Lors de l’interview avec Zoumana, qui est venu avec un de ses sweats.

Tout d’abord il faisait du rap, puis il s’est rendu compte que la phrase « c’est rien c’est la rue » allait bien sur des vêtements donc il a décidé d’arrêter le rap et de se concentrer sur les vêtements.

À la question « Que veut dire réellement dire « C’est rien c’est la rue » ? », il nous a répondu : « La rue normalement c’est péjoratif, donc le fait de dire c’est rien, ça montre que il n’y a rien de méchant ».

Ça lui tient a cœur de garder l’identité de la marque en l’encrant à Montfermeil : « ça va changer avec l’arrivée du tram, mais pour l’instant y’a pas grand-chose ici. Les jeunes n’ont pas l’occasion d’avoir des évènements ». Il a donc organisé un concert avec 4keus « histoire que ça bouge dans la ville ».

Cette interview était vraiment agréable et instructive on a pu en apprendre beaucoup sur la marque et sur Zoumana.

Jade Carreira Reis, Foulémata Dianka, Mélina Barberis

Les membres de 4keus à Montfermeil qui portent du « C’est rien c’est la rue »

Faire de la moto à Montfermeil

Nous avons choisi de parler de la moto cross à Montfermeil parce que nous aimons cette activité. Nous nous sommes intéressés à un élève de 4ème  nommé Sergio car il en pratique depuis longtemps.

La banlieue parisienne est une bonne ville pour faire du deux roues. En effet, comme Sergio nous a dit : «il y a beaucoup de terrains à Montfermeil.» On peut en faire avec nos amis. Ensuite, il nous a aussi dit qu’il y avait des compétitions de moto cross organisées à Montfermeil, les participants font des sauts de 8 mètres de haut. C’est exceptionnel car les professionnels sont bourrés de talents, sont bien entrainés, bien protégés. Ils connaissent leurs monstres par cœur.

Il y a beaucoup de personnes qui font de la moto cross à Montfermeil, car ils aiment se déplacer en moto. Néanmoins les motos coûtent cher et polluent la terre.

Léandro Salgado, Iliess Zaougui, Adam Yazidi

Le marché des Bosquets

Marchande sans le vouloir

Nous avons choisi de parler du marché des Bosquets car nous nous intéressons à la vie quotidienne des habitants de Montfermeil. Nous sommes allées au marché sans savoir qui interviewer.

Nous nous sommes tournées vers Loubna puisqu’elle était sympathique, accueillante, souriante et chaleureuse. Elle nous a confié : « J’ai commencé à faire le marché quand j’avais 16 ans, je faisais ça pendant mes études pour aider papa ». Premièrement, nous l’avons interrogée sur la relation entre les marchands. Elle nous a dit qu’il y a aujourd’hui moins de complicité entre eux et que c’est un peu « le jeu du chacun pour soi ». En effet, le marché s’est beaucoup dégradé depuis que le marché chinois est arrivé, ce ne sont plus les mêmes prix. Elle nous affirme même : « Je vous déconseille de le devenir ». Malgré cela, elle fait un bon chiffre d’affaire pendant le ramadan et pendant l’été.

Nous pensons personnellement que le marché est très accueillant, les produits sont de bonne qualité et pas très chers. Pendant le ramadan, il y a une bonne ambiance, quelques produits exotiques, des vêtements et des chaussures de marque.

Lou Hassler, Esther Lengani, Jessy Tellien, Ayse Ucan

Le Château des Cèdres

Nous avons choisi le sujet du château des Cèdres car nous étions intrigués par l’aspect historique de Montfermeil. Nous sommes allés au Musée du travail de notre ville, nous avons rencontré une personne qui travaillait là-bas et qui connaissait beaucoup de choses sur le château des Cèdres.

Tout d’abord, nous lui avons demandé la date et le lieu de construction du château.

Il nous répondit : « Le château des Cèdres a été construit vers 1640 par Denis Neret, procureur en la chambre des comptes de Paris ». Il fut construit dans un temps où le parc Arboretum n’y était pas, mais a été bâti près de l’église. Il y avait deux châteaux, le château des Perriers a été détruit, où trois films avaient été tournés avant sa destruction, et le château des Cèdres, qui a été conservé. Le domaine des Cèdres a appartenu à plusieurs familles avant d’être remis à la mairie.

Le château des Cèdres à Montfermeil

Jean Paul Aroquianadane, Chayma Azimani, Mounia Boukenater


Article écrit par les élèves de 4e du collège Jean Jaurès à Montfermeil, accompagnés par Mme Gangand

Lire l’article des 4e4

fixer

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