Montfermeil se situe en banlieue Est de Paris, en Seine-Saint-Denis. C’est la ville historique dont le célèbre Victor Hugo s’est inspiré pour l’écriture de son livre Les Misérables. Cette ville a beaucoup évolué depuis, et aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre pour elle. Des élèves de 4ème du collège Jean Jaurès vous ouvrent la porte de leur ville, leurs quartiers…et leur regard sur l’avenir.

Apprécier la tranquillité de Franceville

Cette ville est constituée de différents quartiers :

– le quartier historique situé au centre ville

– la cité des Bosquets, entièrement reconstruit

– les Coudreaux, quartier qui est situé à l’extrémité de Montfermeil

– Franceville

Lépine Amély a contribué à notre paragraphe : « J’habite à Franceville depuis décembre 1998. Je suis infirmière, et professeur de gymnastique au gymnase Eric Tabarly.»

Nous avons choisi de nous intéresser particulièrement à Franceville car, selon notre expérience, ce quartier est un lieu éteint et calme que l’on oublie souvent.

« Je suis arrivée ici il n’y avait pas beaucoup de maisons, tout ce qui était aux alentours c’était des champs, des mottes de terres. C’était un lieu très calme. »

D’après notre expérience, Franceville est une ville calme et paisible, dans laquelle se trouvent plusieurs petits commerces. « On a pas mal de petits commerces donc c’est plutôt agréable, des petits commerçants, malheureusement, il y en qui ont du mal a rester ouvert ce qui est dommage.»

Cet endroit contient plusieurs centres éducatifs, plusieurs écoles, sachant que ce n’est pas loin du collège Jean Jaurès pour les collégiens. Nous avons aussi une ligne de bus qui nous relie au lycée, c’est donc un quartier agréable à vivre pour les familles.

D’ailleurs Amély nous a partagé qu’elle aimait se déplacer à pied ou en vélo car tout est à proximité.

Aya Aboulkassim, Emma Ghetta, Margot Le Merer, Hilal Sucullulu

L’évolution des Bosquets

Nous avons choisi de parler des Bosquets parce que nous voulons prouver que cette cité n’a pas que des points négatifs contrairement à ce que nous avons l’habitude d’entendre.

Nous avons ensuite rencontré dans notre collège Xavier Lemoine qui est le maire de Montfermeil. Nous l’avons d’abord interrogé sur l’état des Bosquets à son arrivée dans cette ville. Il nous a répondu que cette cité était dans un état catastrophique, qu’il n’y avait pas de transports très peu de crèches et d’écoles (primaire, maternelle) et que les habitants vivaient mal. Les Bosquets ont été construits en 1950/1960. Cette cité qui habite Montfermeil a été nommée les Bosquets car avant c’était une grande partie de la forêt de Bondy. Aujourd’hui, ce quartier a évolué : dans les années 2000, ils ont rasé toutes les grandes tours sauf un bâtiment, le B5, qu’ils vont bientôt démolir.

Tout les habitants qui habitaient dans ces tours sont maintenant logées dans de nouveaux bâtiments bien entretenus, c’est le début d’un nouveau chapitre pour les Bosquets.

Jessica Andrade Tavares, Kama Dembele, Myriam Kaddour

Exemple de rénovation urbaine des Bosquets (image Ville)

La convivialité des Bosquets

Nous avons décidé de travailler sur les Bosquets car c’est une cité qui nous tient à cœur, nous avons grandi ici. Nous avons interviewé Mamadi et Issa, deux personnes qui habitent aux Bosquets depuis longtemps.

Nous avons demandé à Mamadi ce qu’il pensait des Bosquets. Selon lui, Montfermeil a changé en bien car il y a maintenant des parcs pour la jeunesse, des nouveaux bâtiments, un stade, des écoles et des potagers. Selon lui, les quartiers « s’embellissent ». Tout le monde s’entend bien, parce que les familles se connaissent depuis plusieurs générations. Les familles se croisent et s’invitent souvent. Par exemple, nous faisons des barbecues pendant les vacances. Ces barbecues rassemblent les habitants des Bosquets autour de la musique, des casse-croûtes et des rires. Pendant les fêtes religieuses nous restons dehors jusqu’à des heures tardives puis nous rentrons chez nous pour manger.

On aime tellement Montfermeil que pour rien au monde on déménagerait.

Yassine Ghouinem, Bilel Louhichi, Riyad Zouhri

Notre enfance à Clichy-Montfermeil

Montfermeil est collé à Clichy-sous-Bois ; les deux villes, souvent associées, sont perchées sur le plateau dominant la Seine-Saint-Denis. Nous avons choisi de parler de Clichy-Montfermeil car nous voulons montrer ce que l’on vit depuis notre enfance. Nous sommes allés à la rencontre de Virgile, 28 ans, surveillant dans notre collège. Il a grandi et vit encore à Clichy-sous-Bois. Nous l’avons interrogé sur sa relation avec sa ville depuis son enfance.

On peut voir qu’il y a eu des changements. Avant, il y avait des coupures d’eau et d’électricité. Nous avons aussi dormi par terre, nous étions souvent dehors, on sortait le matin et rentrait le soir. On a jamais connu la marque : on n’avait pas assez d’argent pour acheter des habits de marque. De plus, Virgile a dit : « Je me rendais compte de l’insalubrité dans laquelle je vivais lorsque je me rendais dans d’autres villes ». On voyait aussi des descentes, c’est-à-dire des bagarres générales ville contre ville, Clichy contre Montfermeil. La police était également omniprésente dans notre enfance.

Malgré cela, nous étions heureux : lorsqu’on mangeait des grecs, nous étions très contents, car nous avions de l’argent. Même avec un euro, on avait assez pour plusieurs car on partageait. On allait se faire plaisir lorsqu’il y avait « la fête de la brioche », l’ancienne fête foraine de Montfermeil. On créait nos propres jeux, comme le jeu trottoir, ou le jeu plantage dont Virgile nous a parlé : « Ce jeu consistait à faire un cercle sur la terre en le divisant comme un fromage en fonction du nombre de joueurs, à l’aide d’un tournevis. Le but était de lancer le tournevis dans la part d’un autre joueur afin que le tournevis reste planté dans la terre. Une fois que le tournevis est resté debout dans la terre, il faut pouvoir le retirer et abimer le morceau de fromage de l’adversaire sans que la terre abimée dépasse le contour du fromage ».

En revanche, maintenant, on peut voir qu’il y a de nouveaux bâtiments, certains ont été refaits. C’est moins sale. Grâce au plan de rénovation urbaine, la ville a changé.

Cette vie forge et permet d’être fort psychologiquement à l’âge adulte. Ce sont les meilleures années de notre vie. Ici, on se sent chez nous. On a de bons souvenirs.

Alper Aydin, Mohamed Benhammou, Mohamed Diallo 

L’avenir de Montfermeil

Notre paragraphe parle du futur de Montfermeil. Pour répondre à cette question, nous avons fait appel à Xavier Lemoine, le maire de Montfermeil accompagné de son adjoint Mr Ginac qui sont venus au collège. Nous l’avons interrogé sur la raison qui les a poussés à réaliser tous les travaux en même temps. Il nous a donc répondu que c’était pour une raison de temps. Le dirigeant légitime de Montfermeil nous explique : « Montfermeil est une ville très active mais oubliée à cause de son manque de transport. C’est une ville qui essaye d’inclure la permaculture. »

Il nous a appris qu’à son arrivée en 1987, Montfermeil était une ville pauvre et mal entretenue. Selon lui, cette situation a changé grâce aux salariés de la mairie. Le maire nous a affirmé qu’en effet il était satisfait du nouveau quartier des Bosquets. Nous lui avons posé la question : « Quels sont les qualités de Montfermeil ? ». Il nous a répondu que Montfermeil était une ville bien située, qu’il y avait beaucoup de parcs. Deuxièmement, Mr Lemoine nous a dit : « Pendant les fêtes, nous découvrons les coutumes des habitants ». Il a continué en nous disant : « Une ville, c’est comme une famille, s’il n’y a aucun bon moment ce serait invivable. Nous avons eu l’opportunité de dynamiser la ville grâce au nouveau transport ». De plus, « c’est une ville d’opportunité ». La plupart des habitants sont satisfaits des travaux malgré le point négatif, le bruit, mais cela en vaudra la peine quand les travaux seront terminés. Les habitants nous ont faits part que les futures maisons seront plus coûteuses grâce aux transports plus proches des maisons. Nous supposons que dans dix ans, Montfermeil aura une population nombreuse, de nouveaux immeubles en plus des nouveaux commerces et centres de loisirs.

Assia Ben-Rahou, Yousra Amri, Delvina Brazao

Un nouveau gymnase

Mon équipe et moi avons choisi de parler du nouveau gymnase Henri Vidal qui remplacera l’ancien qui se situe 9 rue Utrillo. Il apporte de la nouveauté à la ville. Nous sommes allés à la rencontre du Maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, dans notre collège. Mes camarades et moi l’avons interrogé sur la date du chantier. Le maire nous à répondu : « Nous reconstruisons depuis 6 -7 ans les terrains de Foot, de tennis, gymnase. Le gymnase est construction depuis 3 ans ». Nous l’avons questionné sur le déroulement du chantier, Xavier Lemoine nous a répondu qu’il se déroulait « à merveille ». Mes amis et moi lui demandons combien de temps prendra le Gymnase pour se finaliser, il nous répondit : « Le Gymnase aura pris 3 – 4 ans à se construire ». Nos attentes envers le Gymnase sont qu’il soit propre, organisé, convivial et qu’il nous donne envie d’y jouer.

Le nouveau gymnase Henri Vidal, encore en travaux

Dario Di Stefano, Fahmy El Beialy, Aurélien Nectar, Rémy Otjacques


Article écrit par les élèves de 4e du collège Jean Jaurès à Montfermeil, accompagnés par Mme Gangand

Lire l’article des 4e7

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