Les MEUFS de Josepha font salle comble
C’est vrai, c’est mal, mais une fois de plus je suis arrivé en retard. Tellement que j’ai dû négocier mon entrée. La salle, composée très majoritairement de meufs, était déjà full et le monsieur devant le proposait déjà de venir pour le seconde projection. Dieu merci, mon gars Nandy était là pour m’aider à sortir un mytho pour qu’on le laisse rentrer.
A peine la porte passée et un petit jeu de contorsionniste pour me frayer une place, une première punchline est balancée : « est-ce que les Bourrelets sont stylés à part sur Instagram? ». L’assistance qui semble conquise et tout acquise à la cause en redemande…des pucnlines. D’ailleurs, tout au long du film, les téléspectatrices et téléspectateurs ne manqueront pas – moi le premier – de sourire ou rire, les punchlines des meufs de Josépha (Romer Lyne, Dani Marino, Inès Dali, Josépha Raphard, Johanna Tordjman, Cecilia Sy, Pia Lepoutre, Léa Ubaldi, Cécilia von Brokhost et Louise Fya).
Voici un vrai groupe de Meuf ( source : Jospeha )
Les meufs qui font du xxxl, je kiffe de voir qu’elles mettent les mêmes robes que les filles qui font du xs
Le positivisme du corps (Body postiv) à l’heure des réseaux sociaux
« Les meufs qui font du xxxl, je kiffe de voir qu’elles mettent les mêmes robes que les filles qui font du xs », je trouve formidable que, et peut-être plus aujourd’hui qu’avant, « on peut tous mettre ce qu’on veut » c’est la phrase que j’ai enttendu à mon arrivé.
Ce film est non seulement un film sur les meufs mais aussi aussi sur le body positivism. Cette notion, on la doit à la fondation du même nom créée par Sobczak et Elizabeth Scott aux Etats-Unis, dont la sœur est décédé suite à des troubles de l’alimentation et de la difficulté d’acceptation de l’image de son corps. L’objectif de cette organisation est essentiellement « de réfléchir aux normes de la beauté et de passer de la vision négative de son corps à la réalisation de ses objectifs et de ses rêves. »
Vous l’aurez compris, MEUFS est un film résolument féminin mais aussi positif. Si bien qu’il semblait panner dans la salle parfum de sororité.
qu’il semblait panner dans la salle parfum de sororité
La sororité, mais pas que…les hommes et la famille ont définitivement un rôle à jouer dans l’acception
« Je m’aime plus parce que mon mec même. ». Cette phrase est le tournant de ce film. Il est question dans cette seconde partie des gens qui nous/vous aiment, de leurs attentions, de leurs mots doux qui réconfortent. « ca aide d’être deux, surtout avec un bébé. » peut-on entendre.
L’une des meufs, désormais maman, évoque sans détour la fois ou son copain lui a demandé si elle acceptait que partager le cout de la contraception. Il est vrai, que ce n’est pas naturel pour un garçon de se poser ce genre de question.
On oppose souvent les l’émancipation des femmes et l’entente avec les hommes. C’est tout le contraire de certaines des meufs qui perçoivent les hommes comme de potentiels alliés. D’ailleurs, l’une d’elle s’esclaffe « J’adore les mecs. Ça fait toujours plaisir qu’on garçon fasse un compliment ».
Le coming out d’une des « meufs » apporte un éclairage singulier sur le rôle de a famille dans l’émancipation des femmes. Dans cette partie du film, on apprend que cette meuf à dû arrêter de communiquer avec sa mère. Ironie de l’histoire, c’est sa grand mère, a priori plus conservatrice, que insistera auprès de sa maman pour quelle accepte le choix de sa fille choix. Ironie de l’histoire, c’est la grand mère, a priori plus conservatrice, qui dira à sa fille (la maman) d’accepter le choix de sa fille.
En conclusion ?
Meuf, c’est une histoire de filles qui s’assument. Qui évoquent sans détours, les règles, la sexualité, le senitment de femme aujourd’hui, la maternité mais aussi des sujets plus durs comme la fausse couche, l’avortement ou le regard des autres. L’objectif est peut-être résumé par une des MEUFS à la fin du film : partager ces expériences participera peut-être a faire en sorte que les femmes s’affirment même si elles se « sont fait s’est fait baisé pendant des siècles. ».
Le filmsemble s’inscrire dans la lignée de nouvelle vague de film autoproduit et/ou à destination d’une communauté spécifique bien qu’ayant une approche universelle (ici le discours sur le rôle des garçons comme alliée) des femmes. On peut citer, ouvrir la voix d’Amandine gay, ou ça reste entre nous de Grace Ly.
Le film est aussi jeune, décomplexé et parisien. Il doit être regardé pour ce qu’il est. Il m’a semblé qu’en bien même ayant une portée universaliste, il n’ambitionne pas de représenter toutes les femmes…meufs !
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