Apaache c’est un groupe de 6 musiciens, accompagnés d’un ingé son.
Voyous funky et groovy du Val-de-Marne, leur musique s’inspire et puise dans le funk, la soul, le rock psychédélique et le jazz hip-hop.
Créée en 2012, la fine équipe sort son prochain EP pour début 2019. Après avoir écumé quelques scènes de festivals, ils enchaîneront avec une bonne tournée jusqu’à l’été prochain.
Apaache, c’est avant tout une histoire de rencontres. Camille à la basse, croise Pablo en soirée et flashe sur le mot » funk » tracé au typex sur sa bretelle. Pablo, guitariste et compositeur, connaît lui-même Louise, la chanteuse, depuis de vieilles colos. Martin, connaissance de Pablo depuis Sciences Po, rejoint l’équipage aux platines. Suivi par les deux frères de Pablo, toujours : Lucas, saxo et piano, passé par le conservatoire, suivi du petit dernier Eliot, batteur au grand cœur.
Le prochain EP s’appelle Reptile. En route, mauvaises troupes !
Vous habitez où ? A Saint-Maur-des-Fossés (94 – Val-de-Marne).
Vous y habitez depuis combien de temps ?
Depuis août 2017. On a trouvé une maison à Saint-Maur où 5 d’entre nous y vivent. C’est le lieu aussi de notre studio qu’on appelle le vaisseau. On y compose tous nos morceaux.
Votre premier souvenir marquant à Saint-Maur ?
C’est une ville calme. Pour des musiciens, on peut dire que ça fait du bien ! La première semaine de notre arrivée, on a fait de grosses fêtes à la maison, parce qu’on était surexcités à l’idée d’avoir enfin notre chez-nous. Ça n’a pas vraiment plu aux voisins … Heureusement on a baissé le volume par la suite !
Où est-ce que vous aimez vous posez ?
Soit chez nous, à la maison. Soit aux terrasses de cafés, dans les parcs. Des endroits où on peut se poser et respirer.
La ville où vous êtes nés ?
Périgueux pour les trois frères Lucas, Eliot et Pablo et Ile-de-France pour Louise, Camille et Martin.
Les bruits de la ville qui vous ont influencé ?
On a tous voyagé et ce qui nous a le plus marqué, c’est la musique de nos voyages. On s’en inspire encore aujourd’hui. Camille est allé à Buenos Aires et a gardé en tête les sonorités latines de la cumbia et du mambo. Martin, lui, a été beaucoup touché par les concerts qu’il a vus à Atlanta et Pablo, lui, a toujours de très bons souvenirs de ses rencontres avec des musiciens en Palestine.
Comment s’appellerait votre ville imaginaire et à quoi elle ressemblerait ?
Louise : une ville avec un aquarium à requins !
Camille : ce serait Groovetown, la ville des musiques chaudes où les gens danseraient dans le métro au boulot et jusqu’au dodo !
C’est quoi pour vous le bruit de la ville ?
Lucas : Le meilleur bruit, c’est celui que tu n’entends pas.
Camille : Le bruit de la ville c’est un bruit constant et réconfortant, s’il disparaissait ce serait flippant à l’image d’une atmosphère pré-apocalyptique !
Ce qui t’apaise en ville ?
Lucas : Quand les gens chantent dans la rue !
Louise : Quand je fais du vélo, j’entends le bruit des oiseaux, les gens qui parlent.
Ce qui t’énerve en ville ?
Louise : les taxis quand je suis à vélo et le bruit des poubelles !
Lucas : les overboard.
Ville de jour ou ville de nuit ?
A l’unanimité, ville de nuit
Le type de personnes que vous aimez observer à une terrasse de café ?
Eliot : les gens qui portent des couleurs. C’est généreux et audacieux.
Camille : j’aime bien essayer de deviner si c’est pour des dates Tinder ou pas !
Une musique sur la ville ? Un film sur la ville ?
Pour le film, Blade Runner. C’est une dystopie mais l’esthétique nous inspire beaucoup. Pour la musique The Girl from Ipanema.
Une question que vous auriez aimé qu’on vous pose au sujet de la ville ?
Comment les citoyens peuvent-ils participer musicalement à la Ville ?
On aimerait pouvoir créer un festival à Saint-Maur, ce serait l’opportunité de partager directement notre musique avec nos voisins sans forcément que ça soit du tapage nocturne !
Image de couverture : Clémentine Grt, La Forge Festival
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