Le jeudi 3 mai à 18h30, À nous la nuit et Quai 36 vous convient à un apéro-discussion qui portera sur les femmes et les pratiques artistiques en milieu urbain. L’événement est gratuit et ouvert à tout.e.s.
Une discussion autour de la représentation des femmes dans l’art urbain
Afin de discuter autour du thème de la représentation des femmes dans les pratiques artistiques en milieu urbain, les associations À Nous la Nuit ! et Quai 36 ont invité trois artistes aux parcours riches et militants : KASHINK, Caroline Laguerre et Lily Luciole.
Les trois artistes viendront témoigner de leurs expériences et réfléchir à des questions essentielles pour appréhender le milieu urbain contemporain et l’art en ville : quelles représentations des femmes dans la ville l’art urbain permet-il ? Quelles sont les enjeux et les portées des pratiques artistiques en milieux urbains en terme de normativité genrée ? Comment la rue peut-elle devenir un espace de revendication et d’expression artistique au-delà des genres qui la conditionne ?
D’autres acteurs et usagers du milieu viendront enrichir cette discussion qui n’aura pas pour objectif de dresser un « bilan », mais d’avoir des témoignages ouvrant sur une discussion ouverte à tou.te.s.
Un événement organisé par deux associations luttant pour un milieu urbain plus inclusif
L’événement est co-organisé par les associations Quai 36 et À Nous la Nuit !.
Quai 36 est une initiative qui travaille avec des artistes urbains main dans la main pour concevoir des oeuvres de grande ampleur au coeur des villes. Leur objectif est de mettre l’art à la portée de tou.te.s et de rémunérer les artistes pour leur travail. Ils collaborent entre autres à la réalisation de la fresque #signaturegennevilliers à Gennevilliers de l’artiste Saddo avec Nexity, SEMAG 92 et LEGENDRE.
A Nous la Nuit ! est une association de sensibilisation aux préjugés et inégalités liées au genre et aux sexualités la nuit, dans l’espace urbain. Chaque année, elle organise une grande soirée de sensibilisation, composée d’une marche de visibilisation, puis de concerts et DJsets, ainsi que des apéro-discussions afin de donner la parole à des associations, collectifs, chercheur.se.s et artistes.
Les intervenant.e.s
D’origine slave et hispanique, Kashink a baigné dans un univers artistique fait de tatouages, de musique et de comics. Tous les jours depuis 2013, elle dessine deux lignes fines au-dessus de ses lèvres en guise de moustache. Un parti pris artistique qu’elle considère comme une performance quotidienne, ainsi qu’une expérimentation sociale. Elle a développé le concept de funtivisme, qui se veut être une manière d’aborder des sujets profonds de manière décalée (égalité des droits, diversité, etc).
Entrer dans l’univers de Caroline Laguerre, c’est découvrir une multitude d’images aux couleurs vives, peuplées d’êtres humanoïdes informes qui effectuent des gestes magiques, portent des masques et dissertent sur les conditions de l’existence. Le corps des personnages de Caroline Laguerre a beaucoup de personnalité, sans toutefois chercher à ressembler au corps égoïste d’une personne nommée. Ce corps universel n’est ni idéal, ni abstrait mais il n’est pas non plus entièrement individualisé.
Métisse d’une mère franco-polonaise et d’un père gabonais, l’art a toujours fait partie intégrante de sa vie. C’est en 2011 que l’artiste a une révélation extraordinaire en découvrant le street-art dont la pratique ne la quittera plus. Membre d’Off Murales de 2013 à 2014, Lily a fait partie d’un collectif de femmes street-artistes qui se sont regroupées ensemble afin de prôner un street-art féministe, antiraciste, anticolonial et anticorporatif. Le 9, 10 et 13 mai à la Péniche de la Grande Fantaisie (Paris 19e) elle lancera son projet Sortir les Femmes de l’Ombre (pour soutenir son projet sur Ulule c’est ici), souhaitant mettre en lumière des femmes trop souvent oubliées dans les médias, la publicité ou encore l’art.
INFOS PRATIQUES
18h30-23h
Le Hang’art
61-63 Quai de la Seine, 75019 Paris
Métro Riquet (ligne 7) ou Laumière (ligne 5)
Événement gratuit
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