Emeric Fohlen est photographe-journaliste. En 2014, l’un de ses projets l’a emmené jusqu’en Tunisie. Depuis la révolution de 2011, la culture hip-hop s’y est démocratisée, jusqu’à être envisagée comme un véritable moyen de contestation sociale. Le reportage d’Emeric Fohlen, « Rhyme is no crime » met en avant l’affirmation d’une nouvelle génération d’artistes en Tunisie, qui fait vibrer les villes par sa créativité.
T’habites où ? À Paris.
Depuis combien de temps ? Depuis une quinzaine d’années, avec une pause d’une année où je suis parti à Pékin.
Est-ce que tu trouves que cette ville a changé ? Oui, place aux vélos !
Où est-ce que tu vas pour te poser, être seul ? Au café en bas de chez moi ou au cinéma.
Une expression de ta ville que tu aimes bien ? Panam !
La ville où t’aimerais habiter ? Hong-Kong. J’y ai vécu deux mois et j’aurais souhaité y rester plus longtemps. Cette ville me fascine par sa densité de population – c’est l’une des plus élevées au monde – et par les dizaines de nationalités qui y cohabitent.
Ta ville idéale ? Une ville qui m’apprenne des choses. L’accès à l’art et la culture est essentiel selon moi.
Ce qui t’apaise en ville ? Marcher dans la rue en rentrant de soirée.
Ce qui t’énerve en ville ? Le bruit de la circulation.
Ville de jour ou ville de nuit ? Beaucoup de nuit, mais de plus en plus de jour.
La petite habitude que tu as quand tu es dans ta ville ? Une canette dans la rue avec un bon pote.
Et dans une ville étrangère ? Manger local, j’adore !
Le type de personnes que tu aimes observer à une terrasse de café ? Le passant pressé.
Une musique sur la ville ? Red & Black Light d’Ibrahim Maalouf. Il y a tout dans cette musique.
Un film sur la ville ? Chungking Express, un des premiers films de Wong Kar-Wai qui se passe à Hong-Kong.
Si tu devais améliorer quelque chose dans la ville dans laquelle tu vis, ça serait quoi ? Moins de voitures !
Propos recueillis par Marie Piedeloup
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