Pour la soirée de clôture du Festival le bruit de la ville, Noise a prévu un programme explosif. Les maîtres de la scène que sont Flynt, JP Manonva ou encore Espiiem y côtoient des talents plus confidentiels. Sanatruja, Sénateur Wilson, An.Art ou Flabaire font partie des belles surprises de cette programmation.
Soirée de clôture du festival Le Bruit de la Ville : Facebook & préventes
Sanatruja
Sanatruja est déjà une figure importante de la nuit barcelonaise grâce aux soirées Trap qu’il organise dans le légendaire Razzmatazz. En plus de son costume de promoteur, Sanatruja est aussi le dj résident de ces mêmes soirées. À l’inverse des nombreux DJs de trap qui agitent les drops de basses, Santruja affiche une touche smooth et un penchant pour les vocals groovy durant ses sets.
* * *
Vous les avez aimés quand ils vous ont fait groover au Hangar 56, vous les adorerez dans la salle gymnase de notre block party pour la seconde edition du festival le Bruit de la Ville. Et pour nous, c’était aussi l’occasion de les revoir pour une petite interview et en savoir un petit peu plus sur le duo familial.
Des petites infos sur les douceurs prévues pour le festival bruit de la ville?
Olivier : On continue sur la lancée de notre live au Hangar 56, avec toujours de la house et des influences très diverses, de la soul/funk à la musique indienne !
D’où est venu cette complémentarité entre le saxo et le synthé et comment avez vous amenés à faire de la musique ensemble ?
Olivier : On a toujours plus ou moins fait de la musique ensemble, et quand on s’est mis à la musique électronique, l’idée de rajouter le saxophone par dessus est venue naturellement. La complémentarité après, ça se construit au fil du temps !
Vladimir : Déjà petit on était assez complémentaire dans nos goûts : on n’aimait pas les même choses, mais on se faisait tout le temps découvrir des morceaux (même s’il a une culture jazz qui me fait défaut) et maintenant on tombe assez souvent d’accord sur ce qu’on aime.
Est ce que vous avez des projets en préparation?
Olivier : Le live est en évolution constante, après on a quelques sons hip-hop en préparation mais rien de concret pour l’instant
Vladimir : Oui pour l’instant, on bosse le live et quelques morceaux, mais on a eu quelques demandes suite au dernier live pour sortir les morceaux qu’on avait joués (c’était pas des morceaux, mais de l’impro en grande partie).
Un aperçu d’une soirée avec vos sons préférés ?
Olivier : Warm up : Lazare Hoche & Malin Génie – Session 2
Peak Time : Robotman-Do Da Doo (Plastikman’s Acid House Remix)
After : Moodyman – It’s 2 late 4 U and Me
Vladimir : Ça dépend de la soirée parce que j’écoute beaucoup de rap aussi, mais si c’est pour se dandiner, je commence avec Beng beng beng – Femi Kuti (Chateau Flight remix), ensuite ODE FF0066 (je savais qu’il allait mettre le Robotman), et en after… Attends s’il faut choisir vraiment, je mets Marc Moulin-It’s to say, Blind Minded – The melting freak, Santiago Salazar – The Battle Within, puis Mim Suleiman – Nyuli
* * *
Ralph Maruani aka Flabaire c’est avant tout un passionné de musique virtuose du 808. Membre du collectif montant D. KO et du duo Ralph and Larry Houl, Flabaire incarne un vent frais, au milieu de l’effervescence qui agite aujourd’hui la scène de la musique électronique. Avec des productions pleines de rêverie voire mélancoliques, tout en passant par lives endiablés, Flabaire est déjà un artiste complet et enchaine les dates. On aura la chance de le retrouver en train de distiller sa House-groovy dans la salle du gymnase pour faire stepper les participants de la block party du samedi soir.
Salut, tu peux nous parler de ton parcours dans le monde dans la musique ?
Salut, je suis né dans une famille de musiciens, donc je baigne dedans depuis ma naissance. J’ai fais du piano quand j’étais enfant, et puis de la guitare plus sérieusement ce qui m’a amené à faire partie de plusieurs groupes de rock quand j’étais ado. Et puis vers 15-16 ans j’ai découvert la musique électronique.
Quelles sont tes principales sources d’influence?
Je suis énormément influencé par le rock, c’est un peu là d’où je viens. Si je devais citer quelques noms je dirais Beatles, Pink Floyd, The Band, My Bloody Valentine, CAN, Soft Machine, Radiohead (mais je pourrais continuer pendant longtemps).
Quant à la musique électronique, je suis surtout touché par la house sous ses différents aspects. Je suis un inconditionnel de french touch, c’est la première forme de musique électronique que j’ai rencontré quand j’étais petit par le biais de ma grande soeur, du coup j’ai toujours eu un rapport assez affectif à cette musique, et quand j’ai commencer à écouter réellement de la house c’est directement ce qui ma le plus parlé.
Sinon je dirais la deep house en général, qu’elle vienne de Detroit, New York, ou Hambourg. J’aime quand ça reste mélodieux et groovy, j’ai du mal avec la musique trop agressive.
Quels sont les ingrédients d’un bon DJ set selon toi?
Pour moi un bon DJ set doit surprendre tout en restant cohérent, c’est à dire qu’il faut savoir captiver le public, en prenant des risques à certains moments mais tout en gardant un fil conducteur. Même dans le bordel, il faut que ça reste un bordel organisé.
Je pense aussi qu’il faut savoir mettre son égo de côté, le but premier étant de faire danser les gens.
Ta musique est une belle invitation à la rêverie, est ce que tu reproduis cet aspect de tes créations dans tes sets ou tu explores autre chose ?
Généralement je cherche surtout à faire bouger les gens et à faire en sorte qu’ils passent une bonne soirée. Quand je me produis en live c’est différent, c’est plus représentatif de mes productions même s’il est taillé pour le dancefloor.
Flabaire et le DKO crew incarnent cette nouvelle vague dans cette frénésie pour la musique électronique, vers quoi vois tu la scène évoluer et quels sont vos projets futurs?
Le futur de la scène je ne sais pas, il y a beaucoup d’artistes talentueux et déterminé, j’espère que ça va continuer dans cette direction et que le public va garder cette ouverture d’esprit.
Quant à D.KO, on a 3-4 prochaines sorties de prévues, et on est également en train de bosser sur un sub-label techno « Pantruche » qu’on va lancer dans les quelques mois à venir. Sinon dans le futur proche on organise une soirée dans la Chaufferie de la Machine du Moulin Rouge le 20 février avec Cuthead, Andy Hart et Damiano Von Erckert. Ça faisait quelques temps qu’on avait pas organisé de grosse soirée donc on est vachement excité !
Tu vas en soirée ce soir, trois ou quatre sons que tu aimerais entendre et que tu aimerais nous faire partager ?
En début de soirée, En peak time, À la fin…
* * *
Ils sont trois, ils sont jeunes et ils sont motivés comme jamais pour vous faire danser aux mains d’œuvres. Il s’agit du collectif An Art ! Noise est parti leur poser quelques questions avant le grand soir.
Alors pour commencer qui etes vous ?
An.Art est un collectif fondé par 3 jeunes parisiens de 23 ans.
Comment définiriez vous votre musique ?
Notre musique est sans frontière. on est ouvert à tous genre musicaux (Disco/Funk/House/Techno/world music). Le groove y a une grande importance.
Quels sont les artistes qui t’ont influencé dans tes créations et dans quel sens ?
Surtout Funkadelic, Kraftwerk ou encore Roy Ayers. Et plus récemment Motor city Drum Ensemble, Glenn enderground,Trankilou aka Ark et Pepe bradock
Vous vous voyez où dans 15 ans ?
Dans 15 ans on va espérer au soleil. On aura des Murs remplis de Sked et des platines toujours dans le coin.
Pour finir trois, quatre chansons qui t’ont marqué ou que tu veux simplement faire partager pour nous faire groover ?
Trankilou – Chicago Babe
Two Man Sound – Que Tal America
Hugo du Plessix