Après avoir enthousiasmé le public du Noise apéro #2 et du festival le bruit de la ville, Emilie DLF revient avec un nouveau projet prometteur. Talentueuse et polyvalente, Emilie mêle saxophone et chant. Elle sera accompagnée ce jeudi au Noise Apéro #7 par la house de Dap Tap, pour une expérience live rutilante.
Tu peux nous parler de ton histoire dans la musique ?
J’ai commencé le saxophone et la chorale à l’âge de 9 ans au Conservatoire de Lyon et y suis restée pendant 11 années. J’ai commencé par jouer du classique puis à la fin de mon parcours je me suis ouverte à des genres très variés : funk, soul, afrobeat, electroswing,…
C’est à partir de 15 ans que j’ai commencé à jouer en formation avec des amis du lycée, je jouais du sax pour un groupe de funk et je me suis rapidement retrouvée aussi à chanter et à m’essayer dans des impros vocales dans une langue encore aujourd’hui méconnue.
Quelles sont tes sources d’inspiration au quotidien, tes influences musicales ?
Depuis toute petite, je suis à fond avec Ray Charles et James Brown ! Après je reste dans la lignée jazz/funk/hip hop, des groupes ou artistes comme Brooklyn Funk essentials, The Brand New Heavies, The RH Factor, Herbie Hancock, Maceo Parker font partie de mes basiques.
J’ai aussi eu ma grosse période électro jazz avec les sons de Ludovic Navarre, Parov Stelar, Tape Five…puis reggae. Ce que je préfère ce sont les mélanges de genre (afro / soul, électro et musiques traditionnelles…).
Comment définirais-tu ton rapport au public et à la scène ?
Sur scène je suis free, j’improvise beaucoup. Chaque fois, je ressens une grande énergie positive !
Selon les formations avec lesquelles je joue, je me retrouve souvent face à des publics variés. Selon les genres musicaux, les lieux (soirée privée, club ou salle de concert), je m’adapte. L’objectif c’est que tout le monde passe un bon moment avec le smile.
Une salle où un festival où tu rêverais de te produire ?
En tant que lyonnaise, ça serait dingue de me retrouver sur la scène des Nuits de Fourvière, le lieu est magique. Sinon jouer dans un petit club new-yorkais ou pour des gros festivals en plein désert ! Ça m’irait bien.
Quel est ton dernier coup de cœur musical ?
En ce moment c’est Blitz the Ambassador, un tueur ! Sur scène son groupe et lui entremêlent afrobeat, jazz, soul, funk, musiques africaines…
Aussi, j’ai découvert le groupe Tinariwen entre blues, rock et musiques traditionnelles touareg et ne me lasse jamais du flow d’Akua Naru.
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