Le Bruit de ma Ville – Quatrième arrêt, Noisy-le-Sec

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Le 6 janvier 2018, pour sa quatrième journée, l’équipe du Bruit de ma Ville a fait escale à la médiathèque de Noisy-le-Sec. Nouvelle étape d’un programme qui, pendant cinq mois, nous conduit le long du RER E à la découverte des différents aspects du journalisme et d’un média en ligne. Le thème du jour ? La vidéo.

Pour aborder l’initiation à la vidéo, on a eu l’honneur de recevoir Leila Sy (réalisatrice et D.A. de Kery James), Thomas Evrard, réalisateur passé par le Studio Bagel, la publicité et Golden Moustache et Anis Rhali aka Aaram/Anis, auteur et comédien chez Golden Moustache et Konbini. Trois intervenant.e.s arrivé.e.s à la vidéo de manière très différente, plus ou moins sur le tas.

L’entrée en matière pose les bases : tu as envie de filmer ? Filme. Lance toi. C’est dans cet esprit que chacun.e présente et explique son travail sur deux vidéos : le clip de Douleur Ebene de Kery James par Leïla, et le clip humoristique de Je te vois partout, conçu par le duo Tom/Anis. L’objectif n’est pas  de décrypter plan par plan mais de comprendre comment Leïla Sy a pu réaliser en seulement 48h une telle vidéo… Tous les secrets et recettes ne sortiront pas de l’amphithéâtre, mais disons que la préparation, ça compte énormément. Games de couleurs, ambiances et références visuelles, poétiques, historiques, analyse du texte et du son qu’elle va mettre en image, tout y passe et lui permet de mener son tournage en confiance. Parce qu’en tant que réalisatrice, elle coordonne avant tout une équipe. « Je suis de cette école qui travaille avec une équipe, y compris un monteur et un étalonneur. Je suis la réal, et donc le dénominateur commun du clip. J’admire les mecs qui aujourd’hui sont capables de tout faire, mais je crois et j’espère tirer ma force de la capacité à laisser à tous le moyen de s’exprimer ».

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Nos trois intervenants Tom Evrard, Anis Rhali et Leïla Sy

Alors qu’en face d’elle se trouvent justement des exemples parfaits de mecs à tout faire. Anis a commencé en faisant ses propres vidéos avec son téléphone portable. Une caméra, des applications pour faire du montage simple, que demander de plus pour démarrer ? Cela ne veut pas dire que les deux fonctionnent en parfaite autarcie.Tom insiste sur l’importance de bien s’entourer : « c’est un art collectif la vidéo ».  Et ça tombe bien, on est ensemble pour discuter des vidéos que chacun des contributeurs imagine, rêve ou compte faire ! La journée se conclue donc sur un échange avec tous.


Prochaine journée : la radio à Rosa Parks

Photos : Noise

<- le récit de la troisième journée